Jean Desparmet Mémoires

Ces mémoires sont une tranche de vie, celle d’un jeune homme débutant dans l’administration française dans l’ambiance tragique de la deuxième guerre mondiale. Elles décrivent
la vie d’un citoyen de la France libre, combattant silencieux en marge des grands affrontements, comme il y en eut tant d’autres. Tout en menant sa vie de tous les jours il apporta sa
contribution à la victoire contre le Nazisme.

Description

Auteur : Raymond Desparmet

IBSN : 9782957099955

www.jean-desparmet.com

Ces mémoires sont une tranche de vie, celle d’un jeune homme débutant dans l’administration française dans l’ambiance tragique de la deuxième guerre mondiale. Elles décrivent
la vie d’un citoyen de la France libre, combattant silencieux en marge des grands affrontements, comme il y en eut tant d’autres. Tout en menant sa vie de tous les jours il apporta sa
contribution à la victoire contre le Nazisme.

Jean Desparmet débuta sa carrière à Kasserine, un petit bled du Sud-Ouest tunisien, comme Contrôleur civil stagiaire du protectorat français de Tunisie. Il y resta en fonction de 1939 à 1947. Sa mission était d’administrer cette région perdue et surtout de faire fructifier une ferme voulue par le Résident général de Tunisie tant pour développer les ressources nourricières si nécessaires en temps de guerre que pour y placer et protéger les réfugiés, simples marins ou officiers, de la flotte républicaine espagnole. Dès la chute de la France, il s’engagea dans un réseau de résistance dont il fut un des initiateurs ainsi qu’un membre actif et enthousiaste. En juin 1941 le réseau Mounier fut découvert.

Jean Desparmet échappa aux rafles policières et continua le combat seul sous la couverture de son poste de contrôleur civil. En septembre 1942, ne s’entendant plus avec les autorités, il
cessa tout contact avec elles. Le territoire de Kasserine, aussi grand qu’un département français, demeura alors indépendant du gouvernement vichyste de Tunis jusqu’à la libération
par les forces alliées Tout en menant sa guerre à sa façon, minant les ponts devant l’ennemi ou aidant les alliés par la mise à disposition des ressources de la ferme, il continua, grâce à l’allant des hommes de la flotte républicaine espagnole ainsi que des ouvriers tunisiens de la ferme, à enrichir le domaine agricole qu’on lui avait confié ainsi qu’à protéger ses administrés sans distinction,
fussent-ils fonctionnaires, cultivateurs, bédouins, réfugiés, ou bien encore prisonniers de guerre et même pillards.