La fin du parti royaliste

On croit trop souvent que 1883, année de la mort du comte de Chambord, petit-fils de Charles X et dernier descendant de la branche année des Bourbons, sonne le glas des espoirs d’une restauration monarchique en France. Marc Desaubliaux nous montre que ce n’est pas tout A fait exact. En effet, la majorité des royalistes français reporte ses espoirs sur Philippe, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe. Certes, ce dernier hérite d’un parti en pleine décomposition, très divisé dans le domaine politique ou dans celui des questions sociales et religieuses, mais en quelques années, le comte de Paris réussit à ressouder le parti et à le rendre de nouveau conquérant. Cela se concrétise par une très forte poussée royaliste aux élections législatives de 1885 qui entraîne le vote en 1886 d’une loi interdisant le sol français aux chefs des familles ayant régné sur la France. Quelques années d’exil vont suffire à couper le comte de Paris des réalités françaises et à favoriser la reprise des divisions entre ses partisans : querelles de personnes, divergences politiques… Nous sommes en 1888. le début de ” La fin duo parti royaliste “. Aux élections de 1889, le comte de Paris, mal conseillé, décide de traire alliance avec le général Boulanger, qui le trompe en lui laissant croire qu’il fera la monarchie en cas de victoire. Le prince demande à ses candidats de mettre leur drapeau ” dans la poche “. L’échec du général va porter un tort considérable aux royalistes. Le parti perd nombre de députés et voit son influence se réduire fortement. S’appuyant sur l’étude de très nombreuses archives, sur la lecture de la presse quotidienne de l’époque et sur celle de livres de témoignages Marc Desaubliaux raconte la perte d’orientation des royalistes, leur effacement, leurs divisions. Il décrit le lent glissement des monarchistes vers un antiparlementarisme de plus en plus virulent. Il fait aussi une analyse fine et détaillée de l’organisation d’un parti très secret et d’une presse encore extrêmement abondante. Quand le comte de Paris décède en 1894, il laisse une situation catastrophique à son fils Philippe. duc d’Orléans.

Description

Auteur : Marc Desaubliaux

IBSN : 978-2-919022-02-1

wwwmarc-desaubliaux.fr

On croit trop souvent que 1883, année de la mort du comte de Chambord, petit-fils de Charles X et dernier descendant de la branche année des Bourbons, sonne le glas des espoirs d’une restauration monarchique en France. Marc Desaubliaux nous montre que ce n’est pas tout A fait exact. En effet, la majorité des royalistes français reporte ses espoirs sur Philippe, comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe. Certes, ce dernier hérite d’un parti en pleine décomposition, très divisé dans le domaine politique ou dans celui des questions sociales et religieuses, mais en quelques années, le comte de Paris réussit à ressouder le parti et à le rendre de nouveau conquérant. Cela se concrétise par une très forte poussée royaliste aux élections législatives de 1885 qui entraîne le vote en 1886 d’une loi interdisant le sol français aux chefs des familles ayant régné sur la France. Quelques années d’exil vont suffire à couper le comte de Paris des réalités françaises et à favoriser la reprise des divisions entre ses partisans : querelles de personnes, divergences politiques… Nous sommes en 1888. le début de ” La fin duo parti royaliste “. Aux élections de 1889, le comte de Paris, mal conseillé, décide de traire alliance avec le général Boulanger, qui le trompe en lui laissant croire qu’il fera la monarchie en cas de victoire. Le prince demande à ses candidats de mettre leur drapeau ” dans la poche “. L’échec du général va porter un tort considérable aux royalistes. Le parti perd nombre de députés et voit son influence se réduire fortement. S’appuyant sur l’étude de très nombreuses archives, sur la lecture de la presse quotidienne de l’époque et sur celle de livres de témoignages Marc Desaubliaux raconte la perte d’orientation des royalistes, leur effacement, leurs divisions. Il décrit le lent glissement des monarchistes vers un antiparlementarisme de plus en plus virulent. Il fait aussi une analyse fine et détaillée de l’organisation d’un parti très secret et d’une presse encore extrêmement abondante. Quand le comte de Paris décède en 1894, il laisse une situation catastrophique à son fils Philippe. duc d’Orléans.