Description
* Date de parution : 25/11/2024
* Édition Des auteurs des livres
* Christian De La Hubaudière
* Genre : Romans
* Sous-catégories : Histoire
* Prix : 19 euros
* ISBN : 97824923755832
Août 1743 : de retour de Paris avec son convoi, la meneuse de nourrices se voit remettre en secret, à une étape, un nouveau-né qu’elle doit cacher dans une famille nourricière de campagne, malgré les règlements. Allant et venant entre Paris et province, elle poursuit son activité au cours de laquelle elle rencontre des parents pratiquant divers arts et métiers. Avec elle, on entre dans des maisons nobles ou bourgeoises, on observe les divers styles de peinture, d’architecture, de sculpture, de mobilier en vogue, influencés par les goûts et les choix de la nouvelle favorite du roi, la marquise de Pompadour, aujourd’hui réunis sous l’appellation « style Louis XV ». On pénètre aussi la cour de Versailles, on fréquente les intimes du roi, la famille royale au sens large, ses activité en temps de paix, les secrets et les intérêts croisés qui l’animent et que la meneuse doit deviner. Peu à peu, discrètement, elle rassemble les fils de l’intrigue qui lui permettront d’identifier les parents de l’enfant caché. Celui-ci, encore ignoré par l’Histoire, aurait pu changer le sort de la France, mais il éclaire certains mystères persistants de cette époque. Christian De la Hubaudière, enseignant retraité, fouille l’histoire par les documents originaux qu’il dépouille en grande quantité. Il met ainsi au jour les pratiques habituelles bien souvent oubliées de nos aïeux, les replace dans leur contexte et traque les anomalies indicatives de ruptures dans les mentalités de l’époque étudiée. Il a déjà décrit dans « Au Sein de Paris » cette « industrie du nourrisson parisien » dont la meneuse fait son métier.
* Date de parution : 25/11/2024
* Édition Des auteurs des livres
* Christian De La Hubaudière
* Genre : Romans
* Sous-catégories : Histoire
* Prix : 19 euros
* ISBN : 97824923755832
Biographie de l’auteur
Tout au long de sa carrière d’enseignant, Christian De la Hubaudière s’est attaché à l’histoire des enfants et à leur mode d’éducation.
Pratiquant la généalogie, prétexte à étudier la vie de nos ancêtres pour mieux l’enseigner, il a animé pendant de nombreuses années un cours de paléographie au sein de son cercle.
Il a aussi beaucoup fouillé les minutes notariales et les registres paroissiaux. C’est dans ces derniers qu’il a découvert des hécatombes de nourrissons parisiens venus mourir à 200 km de chez eux à peine âgés d’une semaine, ce qui a piqué sa curiosité, suscité de nombreuses questions et entraîné l’étude du système qu’il évoque dans son roman.
Au-delà de l’aspect oublié de cette pratique spécifique à la France, il se rend compte de l’ampleur du phénomène et de son incidence sur l’histoire sociale et économique de notre pays : il estime entre 2 et 3 millions de nourrissons de Paris et de sa proche banlieue morts dans les campagnes jusqu’à 300 km de la capitale, de 1670 à la guerre de 14.
Collectant ces décès, il les publie sur son site (tous au paradis.com), permettant d’une part au généalogiste de retrouver ses ancêtres ; en effet, les deux collections d’état civil parisien ayant été brûlées par la Commune en 1871, il ne reste plus beaucoup de traces du petit peuple avant 1860. D’autre part, ce recensement permet de reconstituer peu à peu l’état civil défaillant et, par suite, de lancer des études sur la société parisienne. Les renseignements contenus dans les actes mortuaires sont de nature à envisager de larges perspectives, qu’il apprécierait de voir approfondies par des doctorants en histoire. Ces études sont actuellement difficiles à mener en l’absence des documents de base.
Retraité de l’Education nationale, l’auteur est depuis toujours un chercheur, qui traite un sujet en roman lorsqu’il estime soit en savoir assez pour le faire connaître au plus grand nombre, soit devoir en faire le point pour engager d’autres chercheurs à l’accompagner sur cette voie.
Délaissant le traité historique sec et aride réservé aux spécialistes, il choisit le roman afin de vulgariser cette connaissance, à travers des personnages auxquels le lecteur puisse s’attacher, et met en scène les documents qu’il a trouvés. Tout y est vrai, hormis les dialogues bien sûr, et c’est en cela que l’on peut parler de roman historique.